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25 mai 2016

Film




Voici (enfin!) en images, une partie de ce qu'on a vécu pendant 48 jours ! 

17 mars 2016

MERCI


C'est donc Lucie qui vous écrit en ce moment même :)

Nous sommes arrivés mardi 15 mars en Guadeloupe à 8h locales, après 48 jours 22h de traversée et beaucoup d'émotion ! Le retour sur terre a été rapide pour moi, puisque j'ai repris l'avion mardi soir pour arriver en France aujourd'hui mercredi. 
 

D'ici quelques jours des vidéos et photos de l'arrivée ! Pour patienter voici une photo de mon arrivée avec mes supporters !




En attendant, je tiens à vous adresser à tous un immense merci pour votre soutien sans faille qui m'a beaucoup aidée ! Je n'ai pas encore fini de lire tous vos mails et commentaires, mais je les lis et apprécie tous individuellement ! 

Pour partager avec vous cette traversée en image et en direct je vous convierai très prochainement à un évènement de remerciement. Restez connectés ! 

Encore un immense merci (et encore je pense que ce mot est faible). Cette aventure a été formidable et c'est grâce à vous qu'elle a été possible.

Zone contenant les pièces jointes

14/03/2016 Terre en vue !!

Message reçu de Lucie ce matin : TERRE EN VUE !!! 

Plus que 70 kms à parcourir avant d'atteindre les belles plages de la Guadeloupe. Mylène et moi-même, ainsi que d'autres proches des rameurs, embarquons dans quelques heures à bord d'un catamaran, pour aller à leur rencontre et faire la toute dernière ligne droite à leur côté ! Nous sommes très fiers de l'exploit réalisé par Lucie :)



Vous pouvez suivre l'arrivée en quasi direct sur la page Facebook ! http://www.facebook.com/rameocean/

Voici un résumé complet de l'aventure, rédigé par Sylvain Dove sur le blog de la traversée (http://www.rameocean2016.com/blog/) :

Le départ a été donné le 26 Janvier après 10 jours de préparation aux Canaries. L’équipage part 25 minutes après Fire Ant, quatre féminin attaquant le record de traversée pour équipage féminin et à quai, c’est l’équipage du Toby Wallace, à la recherche du record du monde, qui lance les amarres à Patrick avant de s’attaquer à son propre challenge.  

La sortie des Canaries se fait en vagues croisées dans une mer hachée. Lucie se bloque le dos le 2e jour de navigation. A partir de ce jour, l'équipage ramera à 5. Les premiers jours se font à vive allure dans de grands et longs surfs. L’électronique de bord donne des premiers signes de faiblesse. Le pilote automatique lâche lors des premières grandes vagues de plus de 4 mètres. L'équipage devra ramer par 2 avec un barreur à partir de ce moment-là. La perte est définitive au 11e jour.

Les trois premières semaines seront avec du temps fort. Notamment, ils auront deux gros passages avec des vents supérieurs à 30 nœuds et vagues supérieures à 3,5 mètres. Le 13 février, Fire Ants abandonne sur avarie suite à chavirage. Elles sont à 400 kilomètres derrière Grande Expedition mais dans le même système. Toujours dans le même système météo mais plus loin derrière, Pedal the ocean, bateau de deux abandonne, suite à une commotion due aux nombreux chavirages.

Le lendemain, et après à une journée d’inquiétude à la vue de leur trace, le Toby Wallace, situé à 175 kilomètres de Grande Expedition annonce qu’il abandonne suite à la disparition en mer d'un équipier, Mike Johnson. Le choc est immense. L’équipage cherchera d’ailleurs à lui rendre hommage à l’arrivée. Grande Expedition est alors seul en mer de cette vague de départ.

La mi-parcours est atteinte en 21 jours. Suivent quelques jours portants réparateurs, qui permettent notamment à l’équipage de vider le bateau des quelques 200 litres d’eau accumulée lors des coups de vent et qui ont inondé les zones communes. La trace GPS a ses premiers problèmes. Ils seront réglés en quelques jours mais au prix d’une forte consommation de batteries. Les vents et vitesses baissent un peu le 24 Février, et ce premier ralentissement annonce un dernier tiers de traversée éreintant.

A partir du 29 février Grande Expedition est englué 11 jours dans une panne d'alizées qui ralentit fortement son avancée et met une pression sur ses réserves. Les aliments « de confort » sont épuisés et même l’anniversaire de Francesco n’apporte pas comme cadeau un peu d’air. Ramer devient très dur sous le soleil et parfois contre les vagues et courants.

Le 11 Mars, la situation se débloque. Un très fort orage s'abat alors sur eux. Après 36 heures à l’abri et dans la crainte de trop dériver vers le sud, le bateau est aujourd'hui reparti et file dans le bon axe vers la Guadeloupe.

10/03/2016

Lucie et l'équipage de la Grande Expédition subit la pluie, le vent, les vagues et les orages, mais ils sont solides ! Il leur reste plus que 350 kms avant l'arrivée, c'est à dire environ 3-4 jours de rame. L'arrivée est prévue sur la plage de la Datcha au Gosier. Les familles et amis des rameurs présents en Guadeloupe iront à leur rencontre quelques heures avant de mettre pied à terre. La télévision guadeloupéenne couvrira l'évènement.

Voici un résumé des derniers jours en mer, extraits du blog de la traversée (http://www.rameocean2016.com/blog/) :

07/03 : En attendant la bascule... Et 1 000 heures en mer !
Ce soir nos marins passeront le cap des 1 000 heures en mer. A 20h, il leur restait 590 kilomètres à parcourir. Aujourd'hui a été un jour agréable : ils ont connu de nombreuses averses tropicales qui leur ont permis de se rafraichir et de se dessaler un peu. Les vagues ont été quasiment de face mais trop faibles pour être un problème majeur et ils ont bénéficié d'un vent sud-est de 5 à 10 noeuds pendant la majeure partie de la journée. L'équipage va relativement bien et surtout continue à augmenter sa consommation de rations pour contrer les effets de la perte de poids. Chacun profite des derniers jours en mer, espérons qu'ils puissent encore profiter des rencontres avec les animaux et être emerveillés par les paysages océaniques avant leur arrivée. 

08/03 : On serre les dents et dernier bain avant l'arrivée
Ils ont également eu droit à une nouvelle visite de dauphins, qui accompagnaient un autre bateau et sont venus faire un petit détour. Le bateau ne s’est pas beaucoup approché, mais c’est la première présence humaine pour l’équipage depuis le lendemain du départ !

09/03 : C'est reparti ! Tard, mais c'est reparti !
Difficile avec les moyennes sur 24 heures que nous allons vous présenter de croire que Grande Expédition avance très bien. C’est que la bascule s’est largement faite attendre. A l’heure de rédaction (22h heure française -HF-), cela fait 4 heures que l’équipage joue un peu avec la dérive et a commencé à fondre vers la Guadeloupe, poussé par un vent Nord Est fort à défaut d’être constant (mais ça viendra !).A l’image des dauphins d’il y a deux jours, l’arrivée du vent a été annoncée par des souffles d’une toute autre nature : Grande Expédition a eu la visite d’une ou plusieurs baleines. Elles ont pris le relai des dauphins qui ont tenu compagnie au bateau plusieurs fois durant la nuit dernière.





Une vue prise ce jour du débarcadère où devrait avoir lieu l'arrivée

10/03 : Faux départ !
Nos rameurs sont dans une situation très frustrante. Le vent souffle fort (voire très fort lors des rafales), mais reste très orienté nord. Les vagues sont également très nord. Ils sont donc dans la situation où s’ils lèvent la dérive et rament (toujours à deux), ils font plus de Sud que d’Ouest. Hors ils souhaitent bien arriver au Gosier et pas à Roseaux de la Dominique. Ils sont donc obligés de réajuster sans cesse la dérive, qui prend alors un poste de rame elle aussi. La question du nombre de rameurs ne se pose de toutes les façons que peu : les vagues de travers de 3 mètres qui sont creuses balaient le pont et Patrick ne souhaite pas effectuer de manœuvre pour tirer quelqu’un qui tomberait à l’eau, aussi bonne soit elle. Ainsi c’est un véritable jeu d’équilibriste que doit subir encore jusque dans la nuit l’équipage qui rame et lève la dérive quand le vent baisse et adonne (va dans le bon sens) et que les vagues le permettent, puis ne rame plus et met la dérive à moitié lorsque le vent souffle et pousse le bateau de travers. En conséquence, cette journée qui nous apparaissait comme de relance n’est qu’une « petite journée » de 1,5 nœuds de moyenne avec 66 km utiles d’engrangés. Ce soir, l'arrivée est à 200 miles nautiques.

06/03/2106

40ème jour en mer pour l'équipage de la Grande Expédition ! Malgré les tentatives d'installer un 3ème poste de rame en fixant la barre, l'équipage doit continuer d'avancer avec seulement 2 rameurs, pour stabiliser le bateau dans une mer avec de la houle. Aujourd'hui, une vingtaine de dauphins se sont joints à eux. Les conditions météo s'améliorent un peu, mais restent peu favorables. 

La maman de Lucie, Mylène (sa soeur), Fabien (son grand frère) et Valentin (l'inconnu du lagon) sont arrivés en Guadeloupe hier, pour accueillir Lucie à son arrivée, prévue dans une semaine environ. La photo en pièce jointe, a été prise cette après midi depuis la plage du Datcha, au Gosier.

Extraits du blog de la traversée (http://www.rameocean2016.com/blog/) :

29/02 : Dépassés par la patrouille (de dorades)
Ils encaissent bien les difficultés et profitent de ces moments très calmes sans vent ni vague pour échanger sur la vie, leurs histoires , leurs projets. Gageons que des projets de vie commencent à prendre forme aujourd’hui ! En attendant de pouvoir les mettre en œuvre, ils se satisfont du fait que le bateau continu malgré les difficultés à avaler les miles, et sont heureux de pouvoir atteindre les 1000 km à l’arrivée demain.
Bien sur, chacun préférerait que les éléments se remettent en ordre et se comportent comme de saison pour clôturer cette belle traversée, mais ils peuvent dès à présent être très fiers de tout ce qu’ils ont eu à endurer jusqu’à présent.
Ce soir (après midi sur place), ils ont eu droit à un spectacle impressionnant : une dizaine de dorade coryphènes les ont dépassés et se sont livrées à une joute nautique, zébrant la mer lisse de leurs robes jaunes et bleues. Un spectacle également très appétissant, la chair de ces gros poissons étant délicieuse.

01/03 : A 1 000 km de l'ilet Gosier en Guadeloupe
Tellement près mais en même temps tellement loin. S’ils continuent d’avancer dans le bon sens, c’est toujours à vitesse réduite et sans grand espoir d’amélioration. Le vent est capricieux et rarement présent. A bord les bobos d’usure commencent à se faire sentir, avec notamment des douleurs aux articulations, des problèmes rappelant l’arthrose et des gonflements aux articulations liés au sel. Ils s’ajoutent aux brulures et ampoules de rigueur. Avec la mer d’huile, les bleus sont moins nombreux et commencent à se résorber.

02/03 : C'est l'heure du bain ! 
Certains d'entre vous l'auront peut être remarqué, le bateau a été arrété deux heures durant aujourd'hui. Pas d'inquiétude, il s'agissait d'une petite baignade associée à un nettoyage de coque du bateau. Avec la chaleur écrasante et l'absence de vent (le rédacteur étant arrivé en Guadeloupe confirme), l'équipage a décidé de s'octroyer une petite pause d'une heure pour relacher un peu les corps fourbus et les esprits fatigués. Un petit bain qui permet de se détendre et de repartir du bon pied dans la pétole qui ne montre pas de signe de se lever. 

03/03 : Contre les éléments
Le vent s'est un peu levé en fin de journée (midi sur place), mais orienté nord (et donc, les poussant sud). Avec, les vagues se sont mises par le travers. Ils ont essayé d'installer la dérive pour contrer les éléments, mais l'avancée est difficile. Les courants s'y sont également mis pour ralentir encore plus le bateau. L'ambiance est un peu morose à bord alors que la Guadeloupe est si près. 

4/03 : Les dauphins montrent la fin du tunnel ?
Hier nous avons laissé un équipage fatigué, ayant souffert une journée avec un vent légèrement contraire et une dérive importante vers le Sud liée à un mauvais grain et ne parvenant à fixer ni la dérive ni la barre de façon satisfaisante. La météo ne s'est pas arrangée aujourd'hui. Le vent reste complètement absent, avec une nuit particulièrement calme durant laquelle la mer était un véritable lac. deux dauphins sont venus dire coucou au bateau ce midi (heure locale) et notre homme poisson du bord (Francesco) a attrapé son action-cam et a sauté à la mer, nageant avec ses deux copains du moment. Ils nous assurent que le résultat est saisissant.

06/03 : Recalage nord et houle croisée
Après avoir parcouru 2 400 miles nautiques sur l'eau, on serait en droit de penser que les 400 derniers miles nautiques seraient une formalité.Si la dernière semaine nous a appris quelque chose, c'est que ces derniers coups de rames ressembleront plus à un calvaire qu'une ligne droite triomphale. Avec les conditions qui restent très anormalement calmes, l'équipage paie l'addition des difficultés cumulées depuis le départ (blocage de Lucie, problèmes électriques, prise d'eau dans les parties communes et panne de pilote notamment). Ce matin le vent est revenu quelques heures, mais dans le mauvais axe et ce suffisament pour créer une houle croisée ne permettant plus de naviguer sans barreur. Le vent est reparti se cacher cet après midi, ce qui a permis aux navigateurs de reprendre leur labeur sur une mer assagie, mais avec un système de blocage de barre finalement peu robuste et dans ces conditions finalement peu satisfaisant. C'est donc en 2 x 2 qu'ils ont poursuivi la journée.

28/02/2016

Lucie et tout l'équipage va bien ! L'absence totale de vent et la chaleur rendent les derniers 1270 km beaucoup plus difficiles.

Voici des extraits du blog de la traversée (http://www.rameocean2016.com/blog/) :

24/02 : Ca chauffe sauf pour les lyophilisés
Que le temps peut sembler long, quand la rame seule propulse le bateau, et qu’avec les moyennes qui tombent, la durée de traversée, elle, monte. Dans les satisfactions du jour, vous aurez remarqué que le petit point jaune a passé la dorsale médio atlantique. 
L’équipage n’avance peut-être pas vite, mais ils sont assis en haut d’une sacrée montagne ! En attendant, avec un petit filet de vent, ils ont avancé très vite la nuit, ce qui a compensé une petite journée pour assurer un 2,4 nœuds sur 24 heures soit 105 kilomètres. Restent près de 1 500 kilomètres  ! 
Les garçons sont à l'aise et ça se voit à leur appétit : ils sont passés à 8 lyophilisés par jour. Pas d’inquiétude du coté stock de lyophilisés, mais la rupture vient d’un endroit un peu moins prévu : ils n’auront pas assez de gaz pour assurer la cuisson jusqu’à la fin. Du coup, le déjeuner se prend le plus souvent à l’eau tiède, ou en mélangeant deux lyophilisés avec un minimum d’eau. 
La pénurie la plus grave, l'équipage a eu bien du mal à nous en faire part alors que nous en sommes surs, vous pourrez vous sentir solidaire. Il nous coute de le partager (attention, âmes sensibles, n’hésitez pas à sauter vers la trace du bateau). Les âmes sensibles sont elles parties ? Sur ? Allons y donc : En ce trentième jour en mer, il n’y a presque plus de sardine, plus de fromage et absolument plus de nutella à bord…

25/02 : Il fait calme, trop calme...
Que fait-on la nuit quand il fait très calme, et qu’il fait trop chaud pour s’enfermer dans le sarcophage ? On apprécie la voute céleste, et on commence à apprendre à reconnaitre les constellations. A priori, c’est Francesco, notre grand aventurier nature, qui est le meilleur à ce petit jeu. Les autres se rassurent : Francesco a téléchargé sur son téléphone un atlas de l’espace, il peut réviser à tout moment ! L’équipage cherche par tous les moyens à se divertir, et notamment de profiter des heures plus fraiches de la nuit. En journée, c’est sous un véritable cagnard que Grande Expédition essaie de maintenir un certain rythme. Malheureusement, les corps s’usent et il est trop tôt pour puiser dans les réserves. Avec 24 heures sans le moindre souffle de vent, c’est à la seule force des bras que notre valeureux équipage a atteint péniblement les deux nœuds de moyenne, soit 90 kilomètres utiles de parcourus. 

26/02 : Une situation bien inattendue
Pouvait-on aller plus lentement que hier ? Oui, il suffit pour cela de cumuler soleil, absence de vent et léger courant négatif. C’est donc à 1,9 nœuds que Grande Expédition signera son 31e jour en mer, avec 83 kilomètres utiles parcourus. Et pourtant l’équipage ne chôme pas. Il pousse de son mieux mais il sait également qu’il n’y aura pas de répit dans un avenir proche. Des conditions étonnantes en cette période, mais l'équipage n'en méritera que plus son arrivée. La date prévue de celle-ci recule donc de façon importante, et d’autres aliments « de confort » rejoignent la liste des aliments rationnés. Pas d’inquiétude, ils ont largement de quoi tenir en lyophilisés. 
Profitons néanmoins de ces conditions pour partager une photo prise par Hugo Johansen (que nous remercions) qui était en vacances sur place lorsque l’équipage s’entrainait aux Canaries. Le calme et le fait qu’il n’y ait que deux postes à ramer (certes, pas les deux aujourd’hui actifs) donne une bonne représentation de notre bateau tel qu’il pourrait apparaitre aujourd’hui (avec Benjamin et Aude à la rame). Evidemment, les bouées de pare battage ne sont pas sorties et les hublots sont aujourd’hui bien fermés.


Réponse aux questions : Une question qui nous vient de Marielle : 
Comment se passe le passage de quart ? Une question très à propos puisque l’équipage travaille particulièrement cet aspect pour limiter les temps d’arrêt en cette période où l’arrêt de la rame équivaut à l’arrêt total du bateau. 10 minutes avant chaque changement de quart, c’est au cri de « 10 minutes » avec tapes au hublot que le barreur et le rameur à l’arrière annoncent à leurs copains qu’il faut se préparer. Chacun doit ainsi être prêt pour prendre sa place une fois les 10 minutes écoulées.

27/02 : Pas de vent, pas de vagues, mais plein de soleil !
Les jours se suivent et malheureusement se ressemblent à bord de Grande Expedition. Le vent prévu n’est pas venu et c’est sur une mer d’huile et sous un soleil de plomb que l’équipage a du batailler pour avancer. La chaleur est difficilement soutenable en journée, que ce soit à la rame ou en cabine. Conséquence : La nuit a encore une fois été bien plus rapide que la journée.

28/02 : Happy Birthday Francesco !
Finalement, la fête a été sobre pour marquer l'anniversaire de Francesco. Un petit coup de corne de brume à 2H du matin par Patrick alors que Francesco venait de se reveiller, un grand happy birthday, deux ou trois friandises (des haribos, la dernière boite de sardine et la dernière portion de nutella... Qui était bien cachée !) et finalement, pas d’arrêt, puisque le vrai cadeau est venu de la main d'Eole, et il fallait être au poste de rame pour en profiter ! Le vent s'est un peu levé et l'équipage a eu une journée moins éprouvante que les précédentes. Nous restons loin des conditions de la semaine dernière, mais c'était suffisant pour se recaler un peu plus au Sud, afin d'éviter le pire de la pétole prévue dans les jours qui viennent.
L'anniversaire de Francesco marque aussi deux grosses étapes : 4 000 km de ramés sur l'eau et 2 000 miles nautiques utiles de parcourus. L'équipage a également un nouvel objectif : finir avant le dernier de la Tallisker ! Celui ci en est à son 70e jour de rame et se trouve trois jours de rame devant (parti lui aussi des Canaries, arrivée prévue à Antigua). L'équipage a d"ailleurs appris et salué les exploits des rameurs de la course Tallisker que nous lui faisons parvenir. Avant-hier, soit au bout de 67 jours, est par exemple arrivé un équipage de 4 féminin qui a eu les mêmes difficultés qu'eux : panne de GPS et absence de pilote. De quoi relativiser la déception d'arriver possiblement en 45 à 47 jours.

En attendant de meilleurs jours, l'équipage souhaite remercier à nouveau tout le monde pour tous les messages de soutien, indispensables en ces temps difficiles ! Par ailleurs, nous pouvons commencer à préparer l'arrivée en Guadeloupe. Aussi, si vous connaissez du monde sur l'ile ou si vous êtes vous même de l'ile (3e origine de nos visiteurs, derrière la Métropole et l'Angleterre), n'hésitez pas à partager l'aventure autour de vous, l'objectif étant qu'il y ait le meilleur accueil possible pour nos aventuriers !

23/02/2016

Lucie a besoin de votre soutien moral ! Ils sont à court de Nutella et ils ont très chaud !

L'arrivée en Guadeloupe est prévue dans deux semaines maximum !

Extraits du blog de la traversée :

21/02 : Où est Grande Expedition ? A 1 000 miles !
Tout va bien à bord. L'équipage a adapté sa rame aux conditions et parvient à tenir un beau 2,7 noeuds de moyenne sur 24 heures avec du 15 noeuds de vent. De bon augure, les conditions de vent prévues étant stables. Ils ont passé la barrière des 1 000 miles et s'approchent toujours plus de leur destination !

22/02 : Sous le vrai soleil des tropiques (celui qui brule)
L'absence totale de vent s’est à nouveau faite ressentir. En journée c’est lentement revenu, mais l’équipage a donc beaucoup peiné. Avec tout juste 100 km de parcourus, c’est donc une petite journée à 2,3 nœuds qu’ils signent. La rame est techniquement aisée, dans des conditions de mer très sages et portantes, mais la chaleur est écrasante et lancer près de deux tonnes sans aide est laborieux. Une journée particulièrement calme puisque ni bateaux ni animaux ne sont venus perturber la vue de l’océan à l’infini… Dont il semble qu’on finit par se lasser.

23/02 : Accueillis par l'avant garde Antillaise
Aujourd’hui l’équipage a suivi le cycle anticipé il y a deux jours : une nuit rapide suivie d’une journée à moins de deux nœuds de moyenne. Avec une moyenne de 2,3 nœuds à nouveau sur 24 heures, Grande Expedition s’est rapproché de 100 petits kilomètres de l’ile aux belles eaux. La chaleur en journée devient infernale en l’absence de vent, qui disparait dès les premières lueurs du soleil. Il n’y a pas beaucoup de changement à espérer pour les jours qui viennent.  

Pourtant le moral est au beau fixe. Pourquoi ? Parce que l’équipage a eu un visiteur annonceur de la terre qui s’approche. Un grand oiseau est venu tourner pendant près d’une heure autour du bateau, comme pour saluer son arrivée dans l’arc Antillais. Reste tout de même 1 650 km à parcourir ! Il les a quitté, les laissant au plus beau coucher de soleil qu’ils aient eu depuis leur départ.




En photo, la vue depuis leur zone d'arrivée en Guadeloupe, qu'ils devraient atteindre dans 2 semaines maximum (prise sur place par le rédacteur du blog).