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17 mars 2016

05/02/2016

Lucie et l'équipage de la Grande Expédition à maintenant parcouru plus d'un quart du trajet ! Tout le monde va bien, ils profitent désormais des températures des tropiques. 

Le blog de la traversée est mis à jour très régulièrement : http://www.rameocean2016.com/blog/. Voici des extraits des articles des derniers jours :

30/01 : 24H à plus de 3 noeuds
Journée record à bord de Grande Expedition. Les longs surfs ont repris et ont permis des moyennes très importantes ce matin. Avec ces moyennes sont venues des embardées impressionnantes dans les vagues mais sans conséquence. Au pire, se retrouver sérieusement douché n'est peut etre pas un mal, rappelons que ça fait 4 jours que nos aventuriers ont quitté le confort de leur hotel aux Canaries. Ca s'est un peu assagi cet après midi mais grace à ces conditions exceptionnelles (vagues et vents de dos, 22°C dans l'air), le bateau a tenu une moyenne de 3,2 noeuds sur 24H, a atteint à 20H30 les 542 km parcourus avec 145km sur 24H et s'est rapproché du Gosier de 445 km. Grande Expedition a croisé son premier super tanker, rappelant à tous la petitesse de l'embarcation. Pas de dauphin depuis les Canaries, mais une apparition qui fait froid dans le dos : l'équipe a vu des vaisseaux portugais. Ce sont des méduses vénéneuses qui "flottent" avec une poche d'air bien visible.  Les conditions sont un peu musclées pour scruter l'océan, mais l'équipage a déjà pu voir des signes de pollutions des océans (pétrole et plastiques), bien malheureux rappel de notre impact sur l'environnement. 

31/01 : Fin du week end de glisse, changement de situation
Que le week end fut fun pour l'équipage. De la glisse à tous les étages dans une mer établie dans le bon sens. Ce matin le surf a atteint son paroxysme avec des vagues suffisament puissantes pour les porter longtemps. Le speedo a donc continué à s'affoler et les moyennes sont bonnes. Avec 150 km parcourus ces dernières 24H à 3,4 noeuds de moyenne, c'est donc avec un nouveau record personnel que notre équipage a conclu son premier week end en mer. Ce qui est certain, c'est que l'équipage, qui est maintenant en pleine forme (à l'exception de Lucie, qui ne rame toujours pas par sécurité mais ne ressent plus de douleur), aura lui aussi le blues du lundi : moins de vagues, voire des vagues de travers, moins de vent et des moyennes qui retombent, au moins en matinée. De quoi nous dire que la vie sur terre est finalement pas si mal ?

01/02 : Ralentissement, à l'aveugle
Difficile journée à bord de Grande Expedition. L'équipage a passé la fin de la nuit dernière et toute la journée à court de courant. Est-ce du fait de l'effort du pilote automatique lors des surfs ou de la lourde couverture nuageuse ? Toujours est il que l'équipage a du naviguer sans pilote automatique et sans suivi de sa vitesse ou de la distance parcourue, naviguant au seul compas magnétique. La trace GPS, sur batterie, a continué à émettre nous permettant de les positionner. Conséquence : le bateau avait besoin d'un barreur en permanence à la place de la nage. Le bateau a donc fonctionné en 2 et 2, avec Lucie à la barre durant la journée. Après une journée d'économie, le circuit a été relancé et le bateau attaque la nuit pleinement fonctionnel.

02/02 : Sous le soleil des tropiques
Adieu grisaille, bonjour soleil. C'est par grand beau temps que l'équipage a passé le tropique du cancer cet après midi. Conditions idéales ? En croisière oui, mais pour aller vite à la rame, les conditions sont moins intéressantes : les vagues sont très faibles et Grande Expedition a ses premières vagues de travers. C'est donc à la force des bras (avec un peu d'aide du vent) que le bateau avance, et les moyennes s'en ressentent. 2,6 noeuds de moyennes sur 24H, soit 110 km de parcourus... L'équipage profite pour souffler et faire sécher ses affaires. Le quart d'Aude, Benjamin et Francesco en a même profité pour se faire son premier "barbecue" : ils ont cuisiné et diné à l'extérieur, en compagnie des rameurs Patrick et Nicolas, et de Lucie. Profiter du beau temps et du bonheur d'être en mer, sans les tracas de notre vie citadine. Bon, quand nous utilisons le terme barbecue, soulignons qu'il s'agit de bouillir de l'eau pour du lyophilisé...Petit point qui je crois intéressera les classes qui suivent l'avancée du bateau : L'équipage a été accompagné d'un Goëland (qu'ils ont appellé Georges, et qui se trouvait bien loin des terres) et ont à nouveau eu la visite de dauphins ! Un petit groupe très farceur puisqu'il jouait avec les pelles (le bout des rames) et ils devaient se demander à quoi servaient ces droles d'appendices. La belle vie non ?  

03/02 : Problème de jus, le retour
Après une fin de nuit au ralenti et un début de journée difficile, Grande Expedition a donné un petit coup d'accélérateur et a affiché un très joli 3,1 noeuds de moyenne sur l'après midi, avec des créneaux à 3,3. Nous pouvons remercier un peu le courant et le retour du vent  qui ont pris le relais des vagues pour accompagner l'effort de l'équipage. Effort encore une fois limité puisqu'il semble que le pilote automatique consomme plus que ce que le bateau parvient à produire. Lucie a donc repris du service à la barre. Ils estiment qu'il faudra passer en manuel de 3 à 4 heures par jour et il est probable que l'équipage conserve le plus le courant pour assurer les navigations de nuit (et notamment les feux de position). 

04/02 : A la seule force des bras
Si vous vouliez savoir quelle est la vitesse "sans aide" de Grande Expedition, aujourd'hui est surement la meilleure indication que vous pourriez avoir. Les conditions que nous craignions pour hier sont là : faibles vagues, pas de vent, pas de courant, c'est donc à la seul force des bras que l'équipage a continué son effort. Avec une moyenne de 2,5 noeuds et 107 km parcourus sur 24H, la journée est pourtant loin d'être perdue ! L'équipage a besoin de tout notre soutien en cette première journée un peu frustrante ! Les problèmes électriques demeurent mais ils parviennent à gérer.

05/02 : Retour à un service régulier
Retour à la normale à bord de Grande Expedition. Après une inquiétude toute la nuit sur son fonctionnement, le pilote automatique a pu être relancé durant la nuit, assurant que le bateau puisse enfin fonctionner à nouveau en x2 et x3. L'équipage continuera de surveiller le niveau d'énergie des deux batteries du bord comme le lait sur le feu. Avec une vitesse ayant décollé ce matin pour tenir un 2,9 noeuds sur 24H, l’équipage a profité du retour du vent malgré des vagues de travers pour parcourir 130 km. Vers minuit ils devraient passer un jalon supplémentaire : plus que 2 000 miles à parcourir. Le quart du parcours est donc largement passé.

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