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17 mars 2016

14/03/2016 Terre en vue !!

Message reçu de Lucie ce matin : TERRE EN VUE !!! 

Plus que 70 kms à parcourir avant d'atteindre les belles plages de la Guadeloupe. Mylène et moi-même, ainsi que d'autres proches des rameurs, embarquons dans quelques heures à bord d'un catamaran, pour aller à leur rencontre et faire la toute dernière ligne droite à leur côté ! Nous sommes très fiers de l'exploit réalisé par Lucie :)



Vous pouvez suivre l'arrivée en quasi direct sur la page Facebook ! http://www.facebook.com/rameocean/

Voici un résumé complet de l'aventure, rédigé par Sylvain Dove sur le blog de la traversée (http://www.rameocean2016.com/blog/) :

Le départ a été donné le 26 Janvier après 10 jours de préparation aux Canaries. L’équipage part 25 minutes après Fire Ant, quatre féminin attaquant le record de traversée pour équipage féminin et à quai, c’est l’équipage du Toby Wallace, à la recherche du record du monde, qui lance les amarres à Patrick avant de s’attaquer à son propre challenge.  

La sortie des Canaries se fait en vagues croisées dans une mer hachée. Lucie se bloque le dos le 2e jour de navigation. A partir de ce jour, l'équipage ramera à 5. Les premiers jours se font à vive allure dans de grands et longs surfs. L’électronique de bord donne des premiers signes de faiblesse. Le pilote automatique lâche lors des premières grandes vagues de plus de 4 mètres. L'équipage devra ramer par 2 avec un barreur à partir de ce moment-là. La perte est définitive au 11e jour.

Les trois premières semaines seront avec du temps fort. Notamment, ils auront deux gros passages avec des vents supérieurs à 30 nœuds et vagues supérieures à 3,5 mètres. Le 13 février, Fire Ants abandonne sur avarie suite à chavirage. Elles sont à 400 kilomètres derrière Grande Expedition mais dans le même système. Toujours dans le même système météo mais plus loin derrière, Pedal the ocean, bateau de deux abandonne, suite à une commotion due aux nombreux chavirages.

Le lendemain, et après à une journée d’inquiétude à la vue de leur trace, le Toby Wallace, situé à 175 kilomètres de Grande Expedition annonce qu’il abandonne suite à la disparition en mer d'un équipier, Mike Johnson. Le choc est immense. L’équipage cherchera d’ailleurs à lui rendre hommage à l’arrivée. Grande Expedition est alors seul en mer de cette vague de départ.

La mi-parcours est atteinte en 21 jours. Suivent quelques jours portants réparateurs, qui permettent notamment à l’équipage de vider le bateau des quelques 200 litres d’eau accumulée lors des coups de vent et qui ont inondé les zones communes. La trace GPS a ses premiers problèmes. Ils seront réglés en quelques jours mais au prix d’une forte consommation de batteries. Les vents et vitesses baissent un peu le 24 Février, et ce premier ralentissement annonce un dernier tiers de traversée éreintant.

A partir du 29 février Grande Expedition est englué 11 jours dans une panne d'alizées qui ralentit fortement son avancée et met une pression sur ses réserves. Les aliments « de confort » sont épuisés et même l’anniversaire de Francesco n’apporte pas comme cadeau un peu d’air. Ramer devient très dur sous le soleil et parfois contre les vagues et courants.

Le 11 Mars, la situation se débloque. Un très fort orage s'abat alors sur eux. Après 36 heures à l’abri et dans la crainte de trop dériver vers le sud, le bateau est aujourd'hui reparti et file dans le bon axe vers la Guadeloupe.

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